L'histoire de la Fondation
Près de 50 ans au service de la Genève internationale
La Fondation pour Genève a été créée en 1976 par un groupe de personnalités genevoises souhaitant contribuer au renom de Genève en Suisse et dans le monde. La première édition du Prix de la Fondation est organisée en 1978. Par la suite, la Fondation développe toute une série d’initiatives visant à faciliter l’accueil des internationaux, avec la volonté toujours intacte aujourd’hui de renforcer les liens entre la Genève internationale et la Genève locale.
La Fondation siège au domaine de la Pastorale, qui date du 19e siècle.
Historique de la Fondation
La Fondation pour Genève est créée en 1976 par Marcel A. Naville, Jean-Flavien Lalive, Robert Vieux, Pierre Siclounoff et Jean Babel. Leur but : promouvoir le rayonnement de Genève en Suisse et à l‘étranger. Marcel A. Naville, banquier et ancien Président du CICR, en prend la présidence.
Le Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève Vittorio Winspeare-Giucciardi se voit décerner en 1978 le premier Prix de la Fondation pour Genève.
En 1986, la Fondation pour Genève hérite de la fortune de Georges Junod, un citoyen vaudois résidant à Genève. Sur volonté du défunt, le Fonds Georges Junod, venant en aide aux personnes âgées dans le besoin, est constitué.
La Fondation pour Genève fusionne en 1998 avec la Fondation Un Avenir pour Genève et désigne Ivan Pictet comme Président. Un Avenir pour Genève avait été créé en 1994 par Yves Oltramare et Ivan Pictet. Le but de cette fondation, présidée par Arthur Dunkel, ancien Directeur général du GATT, était de développer de manière concertée une vision stratégique pour la Genève internationale. Elle a grandement contribué à donner vie au partenariat public-privé en faveur de la Genève internationale. Parmi ses initiatives marquantes, le lancement de « Genève demain », une démarche de sensibilisation à la Genève internationale menée auprès de l’ensemble des secteurs d’activités concernés par l’accueil.
Sous la présidence d’Ivan Pictet, la Fondation pour Genève poursuit la démarche de sensibilisation « Genève Demain » dont le point d’orgue est l’organisation au Palais des Nations du colloque “Construisons ensemble la Genève de Demain”. 200 personnes y participent et s’accordent sur une série d’actions à mettre en œuvre dès 1999 pour développer les conditions-cadres de la Genève internationale. Le secrétariat de la Fondation pour Genève est alors dirigé par Tatjana Darani.
Parmi les événements marquants de ses premières années de présidence, la Fondation pour Genève co-organise avec l’Office des Nations Unies à Genève un week-end portes ouvertes au Palais des Nations, ainsi que la soirée « Geneva 2000 », à l’occasion de l’assemblée générale extraordinaire de l’ONU sur le développement économique et social.
En 1999, Daisy Pictet et Christiane Steck créent le Cercle Genevois-Conjoints de Diplomates, qui deviendra plus tard le Cercle international de la Fondation pour Genève.
Ivan Pictet cède la présidence de la Fondation pour Genève à Guillaume Pictet en 2002. La Fondation participe à la campagne de sensibilisation en faveur de l’adhésion de la Suisse à l’ONU.
Dans les années 2000, la Fondation pour Genève s’associe aux organisations internationales et co-organise plusieurs anniversaires et journées portes ouvertes.
- 2004 : Participation au 50ème anniversaire du CERN.
- 2005 : Partenariat avec l’Office des Nations Unies à Genève autour du 60ème anniversaire des Nations Unies.
- 2009 : Participation à la campagne de sensibilisation en faveur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l’extension de son bâtiment.
La Fondation pour Genève participe en 2006 au lancement par Mandat International avec le Département de l’instruction publique du programme « Eduki » sur la Genève internationale pour les élèves du Cycle d’orientation et du secondaire.
La Fondation pour Genève publie et diffuse en 2007 le premier Cahier de l’Observatoire, « Soft Gouvernance », dédié aux changements de paradigmes dans la gouvernance mondiale.
En 2008, la Fondation pour Genève prend sous son égide le Club Diplomatique de Genève et participe à son renouveau, aux côtés des autorités fédérales et genevoises.
En 2009, Guillaume Pictet remet la présidence à Ivan Pictet.
La Fondation pour Genève poursuit son soutien aux journées portes ouvertes des organisations internationales, à l’ONU (2014 et 2017) et au Bureau international du Travail (2019).
L’Observatoire de la Fondation pour Genève lance en 2013 une série d’études sur l’impact de la Genève internationale sur l’arc lémanique et dès 2019, une série consacrée aux pôles d’excellence de la Genève internationale.
À l’occasion du bicentenaire de l’entrée de Genève dans la Confédération en 2015, la Fondation pour Genève organise la tournée « Genève à la Rencontre des Suisses » pour présenter le travail des organisations internationales basées à Genève à la population suisse. Genève s’est présentée, le temps d’une journée, dans 43 villes suisses ainsi qu’à Vaduz au Liechtenstein.
La Fondation s’engage également à sensibiliser la population aux 17 Objectifs de développement durable (ODD) établis en 2015 par les Nations Unies, à travers une exposition itinérante.
Ivan Pictet quitte la Fondation pour Genève en 2020 après l’avoir animée pendant près de 20 ans. Marc Pictet lui succède à la présidence.
En 2023, Fabrice Eggly prend la direction de la Fondation pour Genève. Une réorientation stratégique est alors opérée, le positionnement de la Fondation s'articule autour de trois missions principales : œuvrer pour le rayonnement, l'attractivité et l'ouverture sur le monde de Genève. La collaboration avec les autorités, ainsi que les partenariats publics et privés sont renforcés, notamment par le biais d'un vaste projet sur l'impact de la Genève internationale. Une étude est rédigée par des partenaires académiques, avec le soutien du secteur public et privé et des émissions sur Léman Bleu sont lancées pour sensibiliser le grand public à la Genève internationale, dans toute sa diversité.
Historique du Réseau FPG
Daisy Pictet et Christiane Steck créent en 1999 le Cercle Genevois-Conjoints de Diplomates. 60 Genevoises se mobilisent pour l’accueil des conjoints de diplomates.
Françoise Demole et Pierrette Waldvogel lancent en 2003 le groupe « Multi.Rencontres », destiné aux épouses des dirigeants de sociétés multinationales. En 2007, le groupe compte une centaine de participantes issues du secteur international privé.
En 2008, le Cercle Genevois-Conjoints de Diplomates fusionne avec le groupe Multi.Rencontres et prend le nom de « Cercle des Conjoints ». Il s’adresse aux conjoints de diplomates et des Directeurs généraux de sociétés multinationales.
Florence Notter-Daugny prend la présidence du Cercle des Conjoints en 2010. De nouveaux membres succèdent aux fondatrices pour animer les différents groupes d’activités.
Le Cercle des Conjoints change de nom en 2012 et devient le « Cercle international de la Fondation pour Genève ». Il a pour but de faciliter l’intégration des Internationaux dans la vie genevoise et est destiné aux femmes actives professionnellement. En 2021, le Cercle s’ouvre également aux hommes et propose de nouvelles activités.
Le Club Diplomatique de Genève a été créé en 1976 à l'initiative de jeunes diplomates désireux d'établir des liens avec des personnalités internationales de passage à Genève.
En 2008, la Fondation pour Genève donne un nouveau départ au Club Diplomatique, avec le patronage des Autorités fédérales et genevoises, et de l’Office des Nations Unies à Genève. Il s'installe à la Pastorale et son Secrétariat est assuré par la Fondation pour Genève. L’ancien Conseiller d’État Carlo Lamprecht est élu à la présidence. Un premier événement est organisé au CERN suivi deux mois plus tard d’un dîner avec le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon.
L’ancien Ambassadeur de Suisse Raymond Loretan succède en 2016 à l'Ambassadeur Luzius Wasescha à la tête de la présidence. Le Club prend son autonomie opérationnelle en se dotant de son propre secrétariat, dirigé désormais par son comité.
Diane Zoelly constitue en 1999 un groupe de bénévoles nommé « Réseau d’accueil » et chargé de développer diverses activités en faveur d’une meilleure intégration des nouveaux arrivants de la Genève internationale. Animées par les membres bénévoles de la Fondation pour Genève, la Welcome Line et la Bourse d’échanges linguistiques sont lancées.
La première fête de l’Escalade pour les internationaux est organisée en 2003 sur le domaine de La Pastorale.
Le Réseau d'Accueil est transféré en 2007 au CAGI qui en assure désormais la coordination, avec le soutien des 30 bénévoles de la Fondation pour Genève.
En 2020, Diane Zoelly a passé le flambeau de la présidence du Réseau d’Accueil à Juliette van Berchem.
La Fondation pour Genève participe en 2006 au lancement par Mandat International et le Département de l’instruction publique du programme « Eduki » sur la Genève internationale pour les élèves du Cycle d’orientation et du secondaire.
À partir de 2014, la Fondation soutient le développement de la Fondation Eduki. La présidence est confiée à Martine Brunschwig Graf, ancienne Conseillère nationale.
En 2022, Martine Brunschwig Graf cède la présidence à Francine de Planta.
Historique de la Pastorale
Le domaine de la Pastorale a été édifié entre 1831 et 1836 sur demande d'Eugène de Budé, officier du Grand-duc de Bade, descendant d’une longue lignée d’aristocrates français.
Parmi ses ancêtres se trouve le grand humaniste Guillaume de Budé (1467-1540) qui est à l'origine du Collège de France. En 1549, sa femme et ses enfants viennent se réfugier à Genève pour des raisons religieuses. En effet, Genève devient au 16e siècle la "Rome protestante", une ville refuge pour les réformés en Europe.
La famille de Budé possédait les terres sur lesquelles fut construit le domaine depuis de très nombreuses années. Marc François Brolliet (1796-1879) est l'architecte du domaine de la Pastorale. Il est le premier Genevois à intégrer les Beaux-Arts à Paris. Genève lui doit, entre autres, le Temple genevois néoclassique de Carouge (1819-1822), ainsi que la maison Brolliet (1834), immeuble néo-palladien sur la place du Port.
L'architecture de la maison de maître suit le style de la Renaissance italienne, inspirée de certaines villas de l’architecte Andrea Palladio. Les dépendances, quant à elles, s'inspirent des fermes bernoises.
A sa mort en 1875, Eugène de Budé lègue le domaine à sa nièce Jeanne Sophie Julie de Budé, fille de Louis Jules Eugène de Budé, qui épouse Adolphe Pasteur.
Les descendantes de Jeanne Sophie Julie Pasteur vendent le domaine au Docteur Alec Cramer en 1927. Membre du CICR, chef du Service du personnel sanitaire de l’Agence centrale des prisonniers de guerre, Président de la Commission médicale du CICR et Directeur du Dispensaire d'hygiène de la Croix-Rouge genevoise, son engagement reflète la tradition humaniste de Genève. C'est à lui que nous devons le nom de "La Pastorale" pour désigner le domaine. Avant cela, il était connu sous le nom de "Morillon".
En 1955, la famille Cramer met à disposition la Pastorale pour loger Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste, son chef du gouvernement, son ministre de la Défense et son ministre des Affaires étrangères, dans le cadre du Sommet de Genève auquel participent les quatre grandes puissances de l'époque.
En 1957, une partie du domaine est vendu à l’État de Genève pour y construire une Maison des congrès, qui ne verra finalement pas le jour.
Le domaine devient la propriété de l’État de Genève en 1995, cédé par la famille Cramer. Il est ensuite classé en 1997.
La maison de maître accueille les premières institutions de la Genève internationale, le CAGI et le Club suisse de la Presse en 1997 après deux ans de rénovation. En 2006, la Maison rose est rénovée et la Fondation pour Genève s'y installe l'année suivante.
L’État de Genève cède ensuite la propriété du domaine à la FIPOI en 2016.